Comment reconnaître un vrai kimono ?

Vous recherchez un kimono mais vous êtes perdu(e) dans toute la terminologie et ne savez pas où chercher ? C’est bien normal ! Ce nom a été récupéré par d’autres pièces de mode. De ce fait, il est très facile de penser acheter un kimono vintage et de recevoir un vêtement moderne Made in China ou même une pièce de lingerie.

Pour vous aider, nous avons répertorié ici les différentes pièces de mode et nous vous aidons à faire la différence entre un vrai et un faux kimono.

Le vrai kimono

Il existe de nombreux points pour vérifier l’authenticité d’une pièce. Pour cela, chacun des point énuméré ci-dessous doit être vérifié.

• Manches, col et ourlets sont faits d’un seul et même tissu (seule la doublure est faite d’un autre tissu).
  A savoir : au Japon, on peut trouver des vêtements en soie donc le col est fait d’une autre pièce mais il s’agit alors d’un sous-vêtement.
• Le col n’est pas décoré par des peintures ou des broderies.
• Les manches sont rectangulaires, à angles droits. Elles ne peuvent pas être arrondies ou triangulaires.
• Le kimono pour femme est trop long et forme une traîne au sol (car il nécessite d’être replié à la taille et maintenu avec un obi).
• Il n’existe pas de grand motif décoratif en plein milieu du dos (c’est en effet un endroit masqué par la ceinture obi). On trouvera souvent des motifs sur les manches et sur le bas.
• De la nuque jusqu’au bas, le long de la colonne vertébrale se trouve une couture verticale qui s’appelle le mitake.
• Il n’existe pas d’étiquette de taille S/M/L/XL car c’est du sur mesure. Il peut cependant existe rune étiquette de marque (avec le nom de l’artisan), située vers les hanches.
• Il n’existe pas de ceinture faite dans le même tissu. Le vêtement se ferme avec un obi large (fait d’un autre tissu) et pas avec une petite ceinture fine faite dans le même tissu que le vêtement.
• Le tissu est en soie pure, mélangée ou en laine, coton (ou en polyester pour les yukata) mais pas jamais en satin brillant.

On le trouve exclusivement au Japon, chez les artisans couturiers ou en friperies. Chez les couturiers, on ne trouve que du sur mesure.

En friperie, on retrouve ces pièces uniques. Elles peuvent être vendues à l’étranger si elles sont est exportées. C’est ce que nous proposons chez Grain d’Opium dans nos catégories kimono « pour femmes » et kimono « pour hommes ».

La version pour touristes

Celui-ci est un peu piégeux ! En effet, c’est bien un modèle fabriqué au Japon qui peut avoir l’air luxueux, être brodé également.

Ils ne sont pas faits à la main et ne font pas appel au savoir-faire japonais. Ils ne sont jamais portés par les locaux.

• Le tissu est très fin et est le plus souvent fait de satin (rarement de soie).
• Une ceinture faite du même tissu peut être présente.
• Il arrive aux chevilles et ne nécessite pas d’être replié à la taille.
• Les motifs décoratifs sont présents au milieu du dos et également sur la partie avant-droite (sur un vrai, comme le côté gauche passe au dessus du côté droit à la façon d’un cache-cœur, les motifs sont donc rarement présents à droite).
• Il n’existe pas de mitake : cette couture qui part de la nuque et qui descend jusqu’au bas du tissu.
• Neuf, il peut coûter aussi cher qu’un vrai.

On trouve ces modèles dans les lieux touristiques, et en différentes tailles.

Le modèle d’inspiration asiatique

Le kimono occidental

• Il peut être court (jusqu’à la taille) ou long (jusqu’aux mollets/chevilles).
• Il ne comprend pas forcément de motifs d’inspiration asiatique.
• C’est un vêtement qui sert de veste oversize à porter au quotidien.
• Les manches sont classiques.

il est vendu dans les magasins de vêtements comme Zara, H&M, etc…