FAQ acheter un kimono sur Grain d’Opium

Temps de lecture : 9 minutes

Vos questions sont plus générales que celles listées ici? Consultez cette FAQ sur les kimono.

Photo du col d'un kimono japonais vintage en soie à motifs de sakura
Photographie d’un kimono Grain d’Opium par Coline Aguirre (@ac_picturing)
Photo d'un vrai kimono japonais en soie peint de fleurs de sakura
Photographie d’un kimono Grain d’Opium par Coline Aguirre (@ac_picturing)

Nos kimono & accessoires japonais Grain d’Opium

Est-ce que vos kimono sont de véritables pièces traditionnelles japonaises ?

Oui ! Nos pièces sont anciennes et ont toutes été faites sur mesure par un artisan japonais ! Pour aller plus loin, il existe une large variété de kimono. En fonction des matériaux, de la coupe, de la méthode de confection ou des designs, les kimono ont tous une affectation différente. Ils n’en restent pas moins de superbes créations artisanales.

Sobres et pratiques ? Ils sont fait pour être portés au quotidien, parfois même jusqu’au travail dans les champs !

Impressionnants et fioriturés ? Ils sont destinés à être mis lors de cérémonies et d’autres événements particuliers.

D'où proviennent vos kimono & accessoires japonais ?

Nos kimono, sacs japonais, obijime… sont chinés et sélectionnés un à un par Miu auprès de nos fournisseurs en mode japonaise vintage. Ils nous fournissent en véritables kimono traditionnels qui ont, de ce fait, été portés, voire qui sont déjà passés par plusieurs propriétaires ! En achetant un kimono et des accessoires d’occasion, vous donnez une seconde vie à des vêtements traditionnels n’ayant pas trouvé preneur.

Pourquoi acheter un kimono vintage ?

Il y a de multiples raisons à cela.

  1. Pour l’héritage culturel : posséder un vêtement vintage, c’est avoir chez soi un peu d’ailleurs, un peu d’un autre temps. Qui a bien pu porter ce kimono ? Pour quelle occasion ? Vous pouvez vous demander ce que ce kimono a vu et entendu durant tous le temps où il a été porté. Enfin, vous pouvez vous imaginer son voyage jusqu’à vous, pour renaître ici, en France.
  2. Pour le prix attractif : un kimono est un vêtement fait sur-mesure. Les prix neufs peuvent donc monter en flèche, d’autant plus que la confection d’un kimono demande des matériels onéreux et plusieurs savoir-faire (les kimono sont faits mains dans de petits ateliers et non pas à la machine dans des usines). Par exemple, un kimono neuf en soie coûte aux alentours de 500€. En l’achetant d’occasion, vous pouvez accéder à des kimono de cérémonie ou des tissus de grande qualité à moindre prix.
  3. Pour faire un geste écologique : acheter des vêtement d’occasion, c’est éviter de produire des choses que nous possédons déjà en grand nombre sur la planète. En achetant un kimono traditionnel pour le mettre en tant que veste, vous évitez donc la production d’une veste supplémentaire à l’autre bout du monde, dans des conditions de travail obscures et avec des matériaux polluants.

Pourquoi n'y a-t-il pas de taille S/M/L… sur les kimono ?

Les kimono sont réalisés par des artisans sur commande de leurs clients. En somme, chaque kimono est unique car il est fait sur-mesure pour un acheteur. Bien entendu, il existe des kimono pour touristes qui sont pré-fabriqués et qui comportent des étiquettes de taille. Mais ce ne sont pas ceux-ci que nous affectionnons chez Grain d’Opium !

Miu aime les kimono traditionnels portés par les Japonaises au quotidien ou pour des cérémonies plus ou moins formelles.

Le fait que le kimono soit fait sur mesure ne veut pas dire qu’il n’ira pas à une autre personne puisqu’un kimono n’est pas une pièce près-du-corps et qu’il est volontairement « adaptable ». Simplement, le kimono est réalisé pour mettre en valeur du mieux que possible la personne qui l’a commandé. Lorsque les kimono changent de propriétaire, il n’est pas rare qu’ils soient décousus et recousus pour correspondre aux mesures de son nouvel acquéreur. Cependant, cela n’est pas obligatoire et il est tout à fait possible de simplement l’adapter sur soi en le repliant au niveau de la taille comme cela se fait de manière traditionnelle.

Comment savoir si un kimono est à ma taille ?

Tout dépend de comment vous voulez porter votre kimono. Si vous souhaitez le mettre « à l’occidentale » en tant que veste, alors la plupart des tailles iront (dans la mesure où un kimono ne se boutonne pas et est assez ample pour correspondre à chacun). Pour vous en assurer, vous pouvez simplement jeter un œil à la longueur du yuki (la taille de la manche à la colonne vertébrale). Vous pouvez alors la reporter sur vous, de votre colonne vertébrale à votre coude/avant-bras. Vous verrez alors quelle sera la longueur des manches du kimono. Le seul risque à porter un kimono en tant que veste est que le vêtement soit trop long et qu’il faille faire un ourlet.

Si vous souhaitez le porter traditionnellement, à la japonaise, alors il convient de comparer vos mesures. Porter un kimono devient alors plus protocolaire.

  1. La longueur totale : si la longueur du kimono est égale à votre taille, alors il est fait pour vous et la pliure à la taille sera idéale ! S’il est beaucoup plus long, la pliure à la taille sera plus large (car elle comprendra plus de tissu). A l’inverse, s’il est plus court que votre taille, alors vous pourrez attacher le obi sans faire de pli à la taille (cela est une manière récente de porter le kimono).
  2. Les hanches : mesurez la taille de vos hanches et comparez à la largeur du kimono. Si la largeur est supérieure d’environ 40cm à vos hanches, le kimono est fait pour vous ! Si le kimono est plus large de 25-35cm, il vous ira également mais pourra vous mouler un peu. Si la différence est inférieure à 25cm, il est conseillé de trouver un autre kimono.
  3. Les manches : regardez la longueur des manches du kimono et comparez-là à votre corps. Pour cela, commencez par placer le mètre à couture sur votre colonne vertébrale au niveau de votre nuque et allez jusqu’à votre avant-bras. Si la mesure arrive entre votre coude et votre poignet, les manches sont à votre taille !

Comment essayer vos kimono ?

Vous pouvez essayer nos kimono à Lyon dans une boutique partenaire. Merci de prendre rendez-vous afin que nous puissions avertir l’équipe et lui apporter les produits.

De quoi sont composés les kimono Grain d'Opium ?

Miu choisit en priorité des kimono en soie car ce sont ses préférés ! Ils peuvent être 100% en soie autant qu’ils peuvent être mélangés afin de combiner les propriétés des tissus. Mélangés à de la laine, ils tiennent chaud l’hiver ! Mélangés à du coton, ils sont plus pratique à entretenir. Car nos kimono sont des vêtements vintage fait sur mesure par des maîtres et souvent sans étiquettes, nous ne pouvons certifier les mélanges. Cependant, s’il est écrit « soie » dans la description, vous pouvez être sûr que la soie est le matériau principal (cette information est assurée par les friperies puis contrôlé par Miu) !

Il peut arriver que Miu choisisse également des kimono fait d’autres matières si la qualité du kimono, la coupe ou le design est à couper le souffle ! Cela sera également mentionné dans les descriptions.

Sous quelle décennie a été confectionné le kimono ?

Car nos kimono sont vintage, il n’y a souvent pas d’étiquette pouvant nous aider à deviner la décennie de création. Contrairement aux vêtements occidentaux, les kimono ont peu évolué au fil des siècles, qu’il s’agisse de la coupe ou des matières. Pour pouvoir dater un kimono, il faut en avoir fait son métier ! Effectivement, des écoles au Japon forment des professionnels et des professeurs à savoir nouer les kimono, accorder les pièces entre elles, savoir quel kimono porter pour quelle occasion mais aussi à savoir reconnaître les design et techniques pour pouvoir estimer la décennie de confection.

Malheureusement, ni Miu ni les friperies japonaises ne sont réellement formés à cela. Certains collectionneurs se tournent même vers des professionnels pour faire estimer la date de confection de leurs kimono. Mais globalement, les kimono vintage vendus sur le marché proviennent surtout de l’ère Showa (1926-1989), plus rarement de l’ère Heisei (après 1989).

Comment savoir à quel usage/événement est destiné mon kimono ?

Là aussi, savoir identifier un kimono et son affectation demande un enseignement. Même pour les Japonais, cela est toujours un peu difficile et il arrive qu’ils passent par un connaisseur voire un professeur pour certifier que tel kimono est adapté à tel événement.

Ce que l’on peut retenir, c’est que plus un kimono est sobre par des motifs petits, discrets ou répétés et plus il sera rangé dans la catégorie des « komon », autrement dit « communs ». Cela signifie que ces habits peuvent être portés au quotidien ou pour de petites fêtes.

A l’inverse, plus un kimono est fiorituré (broderies, dorures, peintures à la main…), a des manches longues et motifs travaillés et plus il correspond à des événements importants. Dans la même logique, plus ces kimonos ont d’emblèmes familiaux (au niveau du dos et des épaules) et plus la cérémonie sera importante. Un kimono avec 5 emblèmes est d’autant plus cérémoniel qu’un kimono à 3 emblèmes. 

Miu a quelques connaissances en ce domaine et tentera de guider ses acheteurs dans les descriptions de chacun des kimono. Elle indiquera quelle est la catégorie du kimono en question (komon, houmongi, irotomesode…) ainsi que son utilisation.

Pourquoi mon kimono en soie a cette odeur si particulière ?

Un kimono de soie, c’est tout d’abord un tissu organique puisqu’il est constitué de fils de vers à soie ! Les tissus organiques, comme le cuir, peuvent prendre une légère odeur avec le temps. Cela est d’autant plus le cas que nos kimono proviennent de friperies japonaises spécialisées. Ce sont des endroits qui regorgent de magnifiques kimono, mais ce sont aussi des lieux où le temps a une odeur.

Heureusement pour nous, cette odeur s’en va assez facilement ! Pour cela, il vous suffit d’étendre votre kimono pour le laisser s’aérer (mais veillez à absolument éviter les rayons du soleil et la pluie !). Idéalement, vous pouvez l’étendre en intérieur en le mettant sur le dossier d’une chaise ou en le suspendant à un cintre.

Si l’odeur ne vous dérange pas trop (cela ne dérange absolument pas Miu qui met les kimono tel quel), vous verrez même qu’elle s’évente seule au fur et à mesure que le kimono est porté.

Les kimono vintage ont-ils tous des défauts ? Puis-je laver mon kimono ?

Les kimono anciens sont effectivement souvent tâchés, même si tout dépend en réalité de la matière utilisée pour fabriquer le kimono. En effet, un vêtement en polyester est très facile à nettoyer et peut être mis à la machine. Un kimono en coton est également simple à nettoyer, s’il ne comporte pas de peintures faites à la main et de broderies. Cependant, une pièce en soie est délicate. D’autant plus si elle a été peinte et brodée à la main également.

Un kimono en soie ne doit donc absolument pas être lavé en machine ni lavé à la main au risque de voir les couleurs déteindre, couler et les broderies s’arracher. La meilleure solution est de consulter un professionnel du nettoyage à sec. Seul lui pourra vous dire s’il y a un risque de déteinte, d’altération des peintures et broderies. Il s’agit donc de cas par cas, car chaque kimono est unique et les techniques employées sont différentes.

Au Japon, les kimono en soie ne se lavent pas et c’est pour cela que les Japonaises portent une lingerie de kimono en dessous (un second « kimono » très fin en coton appelé « nagajuban »). Beaucoup plus rarement, si une Japonaise tient à son kimono et que les tâches sont vraiment trop voyantes, elle peut faire appel à un maître du kimono qui va alors réassembler le kimono, laver chaque pan de soie et le réassembler. Mais cela coûte cher et les Japonaises en profite souvent pour s’acheter un nouvel habit.

Chez Grain d’Opium, nous trouvons dommage qu’une multitude de sublimes kimono en soie soient boudés au Japon. En effet, l’archipel à fini par délaisser ces vêtements pour des habits occidentaux beaucoup plus pratiques au quotidien. En conséquence, nous avons choisi de leur donner une nouvelle vie en sélectionnant pour nos clients les plus beaux kimono pour les proposer dans notre sélection.

Comment s'entretient un kimono ?

Si le kimono est en soie et ne peut pas être lavé à l’eau, cela signifie qu’il craint l’eau. L’eau peut effectivement altérer les peintures faites à la main et les décorations. En conséquence, il convient également de faire attention à la pluie et aux boissons.

Souvent, au lieu d’être lavé, un kimono est exposé à l’air libre voire au soleil pour que les éventuelles bactérie s’en aillent ou meurent. Néanmoins, l’exposition ne doit pas dépasser une ou deux heures afin de ne pas altérer les belles couleurs de la soie.

Porter un kimono en extérieur ne pose cependant aucun problème, le laisser s’éventer ou se nettoyer au soleil n’en pose aucun non plus.

Au regard de tout cela, si l’odeur de la soie d’un kimono vous dérange, on conseillons de laisser le vêtement s’éventer en intérieur quelques semaines.

Photo d'un modèle posant avec un kimono japonais en soie fait artisanalement
Photographie d’un kimono Grain d’Opium par Coline Aguirre (@ac_picturing)

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Venez essayer votre kimono à Lyon 2ème arrondissement dans une boutique partenaire en prenant rendez-vous via notre formulaire de contact !

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